Une fois que vous vous rendez compte que le chemin est le but et que vous êtes toujours sur le chemin, pour ne pas atteindre un but, mais pour apprécier sa beauté et sa sagesse, la vie cesse d’être une tâche et devient naturelle et simple, une extase en elle-même...........................................................................................Sri Nisargadatta Maharaj
mercredi 23 mars 2011
Don Daeng, Don Khong, Don diet , Don Kone......et les quatre milles autres iles du Mekong.
Le maitre des eaux, le Mékong a chaque saison humide fait et défait les plus petites de ces iles, don en Lao. Les cascades et les chutes de Li Phi marquent cette barrière naturelle du fleuve où il n'est plus navigable.
Nous y avons gouté une vie encore plus paisible organisée autour du riz. Ici on dit que le viét plante le riz, le khmer le regarde croitre et le lao l’écoute pousser. A l'heure ou nous quittons le Laos je retiens que la culture d'abattis-brulis contestée mais partout présente au Nord voit la disparition de l'opium remplace peu a peu par le caoutchouc et le riz, (exporte en France pour la premiere fois en 2010), un zeste de présence française et d'anciens militaires pratiquant la langue subsiste au centre du pays et au Sud de cet état socialiste tampon qui cherche a imaginer un autre tourisme.
J'ai découvert en partant un auteur d'éthno-polar: l'anglais Colin Coteril. Ces six romans se déroulent au Laos dans les années 1975 , un peu après l’arrivée au pouvoir des communistes, cette période de l'histoire est assez mal connue. Le personnage principal, Siri est un vieux médecin Lao de 72 ans qui résout les affaires en faisant aussi appel au visions des chamanes des minorités Hmongs. Voila une belle manière d'en savoir un peu plus sur ce Lao à la saveur douce amère.
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Ca fait plaisir de retrouver le blog et de vous voir tous les deux sur une photo.
RépondreSupprimerTous ces instants sont tellement précieux !
Eric